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Le blog de Charles Nicolas
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  • Dans une société déchristianisée où les mots perdent leur sens, où l'amour et la vérité s'étiolent, où même les prédicateurs doutent de ce qu'ils doivent annoncer, ce blog propose des textes nourris de réflexion biblique et pastorale.
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28 novembre 2023

Mariage, sentiments, relations sexuelles, célibat...

 

Mariage, sentiments, relations sexuelles, célibat...

 

Introduction

Dieu est un Dieu qui pardonne, qui oublie le péché, et qui restaure ce qui est abimé. Avec Jésus, c'est jamais foutu. Cependant, bien des souffrances et du temps perdu peuvent être évités par un enseignement clair.

Cette soirée n'avait pas pour but de dire : « Il ne faut pas faire telle ou telle chose » de façon légaliste, mais de montrer comment Dieu, de la première à la dernière page de la Bible, choisit un peuple et s'engage envers lui par une alliance – alliance dont le mariage entre un homme et une femme est l'image, en plus petit.

Nous ne devrions pas laisser l'image d'une si grande réalité être pervertie par l'esprit du monde, mais au contraire l'en préserver à tout prix, car il y a dans l'union de l'homme et de la femme une signification et une résonnance dans le ciel.

Or, nous baignons dans une société qui atteint un stade de déchristianisation avancé, dans laquelle la règle est celle du prince de ce monde, le diable, qui cherche à passer les frontières de l'Église : nous sommes constamment bombardés d'images et de modèles diamétralement opposés à l'enseignement de la Bible dans tous les domaines, et celui-là particulièrement.

Ce que Dieu veut pour un homme et sa femme est une vie abondante sur tous les plans : d'une communion spirituelle authentique avec Dieu et entre eux, dans l'obéissance, découlera une relation d'une grande richesse dont l'industrie hollywoodienne ne peut donner la moindre idée.

Au psaume 119 v. 4, l'auteur dit : « Tu as prescrit tes ordonnances pour qu'on les observe avec soin » ; et Deutéronome 30:19 dit : « Jai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction : choisis la vie, afin que tu vives ».

 

Le mariage à travers la Bible

Le mariage est institué dès Genèse 2 par le récit de la création de la femme, tirée de l'homme et avec qui elle refait « une seule chair ». L'homme et la femme sont créés égaux, mais différents, pour être complémentaires. Toute affirmation niant cette différence ou considérant l'homme et la femme comme interchangeables, est une atteinte à l'ordre de la création instauré par Dieu : la négation de cet ordre vient de celui qui a toujours voulu détruire l'humanité, Satan.

 

L'alliance entre Dieu et son peuple : un mariage

A la suite de la création, Dieu s'engage avec Noé par une alliance, dont on trouve les termes dans Genèse 9. L'alliance est renouvelée avec Abraham à partir de Genèse 12 et suivants. Elle est encore renouvelée au pied du mont Sinaï, lors de la traversée du désert (Exode 34). Elle est renouvelée d'autres fois encore.

Par la suite, le peuple hébreux est infidèle à cette alliance de multiples fois, en allant vers d'autres dieux. Le contrat est rompu : Dieu, par la bouche des prophètes, appelle cela de la prostitution et de l'impudicité. Israël est comparé à une femme adultère. Dans Ezéchiel 16, Dieu décrit comment il a « épousé » Israël et comment celui-ci l'a trompé.

Dieu exerce ses jugements, mais il pardonne cependant, toujours.

 

Une alliance nouvelle, un peuple nouveau

Dans le Nouveau Testament, l'assemblée des chrétiens, l'Église, est le nouveau peuple élu. Il est comparé à une fiancée qui se prépare aux noces. Cette préparation, c'est la sanctification. Jésus est l'époux qui donne sa vie pour qu'elle puisse se sanctifier. Éphésiens 5 explique : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle... ». La comparaison est explicite. Christ est l'époux, l'Église la fiancée : les noces doivent avoir lieu dans le paradis, entre lui et cette Église qui se prépare et qui l'attend, celle qui prie et qui veille, celle dont la lampe est pleine d'huile (- du Saint Esprit).

 

Virginité, impudicité

Ailleurs, Paul s'adressant aux chrétiens leur dit : « Je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure » (2 Corinthiens 11). La virginité est considérée comme allant de soi dans le processus de préparation ! Marie, fiancée à Joseph, est évidemment vierge quand Jésus est conçu ! Il va de soi que Joseph aussi.

1 Corinthiens 6 : « Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit...? » L'impudicité, mot ailleurs traduit par « fornication », se dit en grec πορνεία, c'est-à-dire porneia. Elle désigne toute relation sexuelle en dehors du mariage, assimilée plus largement à toutes les autres déviances sexuelles.

Découvrir simplement son corps devant quelqu'un sans engagement est impudique, indu, volé, aux yeux de Dieu ; même sans acte sexuel à proprement parler. Il y a un sceau spirituel sur le dévoilement du corps, qui ne peut-être rompu que dans l'engagement à vie. Précisons que la virginité perdue l'est définitivement ! Même pardonné, on ne peut revenir en arrière. Se préserver impliquera tôt ou tard de prendre des dispositions concrètes. La sagesse et la nécessité de ne pas donner l'apparence du mal demanderont aux fiancés d'éviter de passer la nuit seuls dans une chambre.

1 Corinthiens 6 précise : « Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères […] n'hériterons le royaume de Dieu. »

 

Se marier « dans le Seigneur »

2 Corinthiens 6 dit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger ». Autre traduction du même verset : « Ne formez pas un attelage disparate avec des incroyants ». Dieu recommande formellement de ne pas s'engager à vie avec une personne inconvertie. Les motivations profondes de l'un et de l'autre seront sans cesse opposées. L'inconverti(e) ne peut absolument pas comprendre le désir son conjoint chrétien de refléter, dans son mariage, la relation entre Christ et l'Église.

Il existe des exemples de mariages qui n'étaient pas « dans le Seigneur », qui ont permis la conversion du conjoint non- chrétien. C'est hélas une minorité. Un mariage avec un(e) incroyant(e) ne devrait pas être envisagé.

 

Sentiments, émotions, romantisme

Les sentiments et les émotions font bien sûr partie de la relation d'amour dans le mariage. Il suffit de lire le Cantique des Cantiques ! S'ils sont indispensables entre un homme et une femme qui vont se marier, ils pourront être un facteur déterminant dans le choix du conjoint à condition seulement que ce soit « dans le Seigneur ». Les sentiments ne pourront être prioritaires dans la considération d'un engagement à vie avec un incroyant ! Si une situation semblable devait se présenter, il s'agirait vraisemblablement d'un piège, tellement classique et cousu de fil blanc... surtout si ledit incroyant n'est «pas chrétien mais très intéressé ».

 

L'histoire d'Amnon

Cette dramatique histoire est racontée dans 2 Samuel 13. Amnon, l'un des fils de David, « aima » l'une de ses sœurs, Tamar. Il était « tourmenté jusqu'à se rendre malade à cause de sa soeur», au point de devenir « chaque matin plus maigre ». À l'aide d'une stratégie, il parvient à se retrouver seul avec elle dans une chambre et la déshonore malgré la résistance de celle-ci. Immédiatement après, il a pour elle « une forte aversion, plus forte que ne l'avait été son amour », puis il la chasse avec pertes et fracas. Les sentiments dévoilent ici la vanité et la versatilité, c'est-à-dire l'aspect changeant à très grande vitesse, de leur nature : Amnon passe de ce qu'il croit être de l'amour au dégoût en cinq minutes !

 

Le célibat

Ce sujet mérite d'être considéré de plus près que nous ne pouvons le faire ici.

L'état normatif de l'homme et de la femme dans cette vie se trouve dans le mariage, depuis que Dieu leur a donné l'antique ordre de mission : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et assujetissez-la » (Genèse 1).

L'état de célibat est cependant prévu dans la Bible, comme le dit Jésus à ses disciples dans Matthieu 19, pour « ceux à qui cela est donné ». Cela était donné à l'apôtre Paul qui vivait seul, du moins au moment où il écrit ses épîtres. Il n'hésite pas à formuler le constat que des personnes mariées, s'occupant de se plaire l'une à l'autre, s'occupent moins du service du Seigneur et ont des difficultés que ceux qui demeurent seuls n'ont pas (1 Corinthiens 7).

Affirmons en attendant qu'il est possible d'être très heureux et comblé par sa relation avec Dieu dans l'état de célibat !

 

Pour conclure : tout vient à point à qui sait attendre

ou plutôt : « Dieu fait toutes choses belles en son temps » (Eccl. 3).

Rien de sert d'être pressé. L'heure de rencontrer un futur conjoint viendra à point à qui en a le désir, qui sait que Dieu l'aime et lui prépare le meilleur. Il y a un temps où ce n'est pas encore le temps. À l'âge du lycée, c'est rarement le temps. Au dehors, le monde nous pousse en permanence à brûler les étapes. On parle d'hypersexualisation des enfants. Voilà ce que veut Satan : détruire la sexualité, l'expression la plus aboutie du don de soi, en proposant ses tentations empoisonnées de plus en plus tôt.. Entrer dans cette cadence fait courir le risque de s'y laisser prendre. Résistons ! Et évitons les situations qui attisent le feu de la curiosité et de l'envie de découvrir trop tôt quelque chose qui doit être préserver le plus jalousement possible, jusqu'à ce que ce soit le temps. 

                                                  Etienne NICOLAS, Montauban, le 10 novembre 2023

 

Annexe sur la résonnance spirituelle de la sexualité (1)

La révolution française, en Occident, n'est rien d'autre que la réactivation des religions païennes polythéistes des civilsations préchrétiennes. Les divinités antiques, des démons, se sont réveillées progressivement à mesure que reculait le christianisme au cours du XIXe siècle, puis du XXe , jusqu'au tournant des événements de 1968, qui ont vu le renversement des tabous sexuels et des remparts protecteurs de la nudité traditionnels de la civilisation chrétienne. L'amour libre revendiqué par cette révolution des mœurs entraîne avec elle toutes les autres dépravations possibles et imaginables, dont la prochaine sera vraisemblablement la reconnaissance et la banalisation de la pédophilie. Parmi les idoles païennes réveillées par cette rébellion se trouve Astarté, déesse mésopotamienne de la fécondité dont les prêtresses se livraient à la prostitution sacrée, et qui prônait la divinisation de la femme. Symptôme (avec d'autres) d'un culte plus vaste, celui de la liberté individuelle élevée en vertu cardinale de la modernité, le culte d'Astarté se développe avec une liberté sexuelle facilitée par la contraception et l'IVG. Comme le dit J. PREKEL, « l'IVG, que certains regardent sous un certain angle comme une mesure de progrès et de liberté, a permis à l’ancienne idole Moloch de réapparaître en plein cœur de la société moderne, et de recevoir chaque année l’offrande de plusieurs dizaines de millions de vies d'enfants, sacrifiés sur l’autel de la liberté en général, et de la liberté sexuelle en particulier. » (60 millions d'IVG comptabilisées par an dans le monde, selon l'ONU). Moloch, aussi appelé Baal, est une divinité ammonite à qui ce peuple sacrifiait des enfants, en général des fils aînés. Les fouilles réalisées en Palestine ont mis au jour des amoncellements de squelettes calcinés d'enfants autour des sanctuaires de Molok. 

(1) Ce dernier paragraphe est inspiré de l'article « La nudité », site internet Le Sarment, Jérôme Prekel.

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