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Le blog de Charles Nicolas
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  • Dans une société déchristianisée où les mots perdent leur sens, où l'amour et la vérité s'étiolent, où même les prédicateurs doutent de ce qu'ils doivent annoncer, ce blog propose des textes nourris de réflexion biblique et pastorale.
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21 mars 2022

Etre parent(s) aujourd'hui (1)

 

I. Etre parent(s) aujourd’hui !

 

Un père se plaint de ses enfants : Cela fait 10 ans qu'on leur dit comment il faut se conduire, et ils continuent à faire comme nous !

Nous pourrions commenter cela longuement... Nous avons raison de dire “être parents aujourd'hui puisque nous vivons aujourd'hui. Mais croyez-vous que c'était simple d'être les parents de Caïn et d'Abel, les parents d'Ismaël et d'Isaac, les parents de Jacob et d'Esaü, les parents de Salomon, Absalom et Tamar ? Et les parents de Jésus ? Marie dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi nous te cherchions avec angoisse. Et quand l'enfant Jésus leur a répondu, ses parents ne comprirent pas ce qu'il leur disait(Lc 2.48-50).

Certains pensent qu'il faut 9 mois pour former un être humain. Erreur ! Il faut entre 20 et 30 ans. Certains pensent que l'erreur de Dieu a été de confier à des êtres humains une tâche aussi difficile que celle d'éduquer des enfants, de faire d'eux des adultes. En réalité, la seule explication de cette difficulté, c'est le péché ! Le péché chez l'enfant, c'est vrai ; le péché dans la société bien sûr, et le péché chez les parents, naturellement. Si nous pouvions nous accorder sur ce constat, nous aurions déjà fait un pas important1.

1. L'importance de la maison

Ce sujet de la parentalité est délicat pour une autre raison : la notion de vie privée. C'est ma maison, c'est ma femme, c'est mon mari, ce sont nos enfants... Cela n'est pas faux ! Mais cela pose question cependant.

Dans la Bible, la notion de propriété privée existe bien, mais ce n'est jamais quelque chose d'absolu : le propriétaire est plutôt un gérant responsable de ce que Dieu lui a confié. Luther le dit joliment : C'est Dieu qui lange l'enfant et lui donne la bouillie, mais il le fait par les mains de la mère. Calvin dit la même chose avec d'autres mots : Dieu met l'enfant dans les bras de la mère et dit : Prends soin de lui de ma part, maintenant. Vous voyez se dessiner la notion de vocation, avec ce qu'elle a de modeste, mais aussi ce qu'elle a de grand.

C'est un peu comme le capitaine d'un navire qui se dit seul maître à bord après Dieu ! Le 'après Dieu' change beaucoup de choses et fait du capitaine un serviteur, finalement : il a une mission à remplir qui dépasse sa propre personne. Il exerce une autorité, mais au nom de quelqu'un d'autre. Autrement dit, Je ne fais pas ce que je veux comme je veux2. Je fais ce que Quelqu'un me demande de faire, et je le fais comme il me le demande. Ce Quelqu'un, c'est Dieu.

Quand Jean Calvin dit que les parents sont comme des pasteurs dans leur maison, il dit exactement cela. Ce n'est pas seulement donner à manger, c'est aussi prendre soin, et c'est aussi diriger, c'est-à-dire donner la direction3. Quelle humilité, quelle force !

Je reviens à la maison. Certes, ce n'est pas aux autres de gérer ma maison, mon couple si je suis marié, mes enfants si j'ai des enfants, mon budget, etc. Mais l'opacité qui entoure parfois tout cela pose problème. Je reconnais que c'est une question délicate, mais qui doit être posée. Aujourd'hui, les pasteurs, les anciens, les diacres ont devant eux des barrières et des sens interdits tous les 3 mètres ; et les prédicateurs restent généralement dans des généralités pour ne pas se faire rabrouer après le culte... Quand on les appelle pour un problème, c'est souvent bien trop tard.

Beaucoup de problèmes dans l'église sont sans solution. Pourquoi ? La cause est dans la maison. C'est comme si une voiture était en panne, mais qu'on ne puisse pas ouvrir le capot du moteur...

Dans la Bible, l'expression 'les uns les autres' implique un certain droit d'accès pour les autres à ma vie privée... D'abord dans ce sens-là ! “Si ton frère a péché, va le voir...”. Pourquoi ? Pour l'aider s'il a besoin d'aide. Mais j'ai d'abord été visité moi-même. C'est la parabole de la paille et de la poutre ! Si j'ai été visité et aidé moi-même, je peux visiter et aider quelqu'un d'autre. C'est la logique de la grâce. Et cette merveilleuse logique veut que si quelqu'un est aidé, c'est tant mieux pour sa maison ; et c'est tant mieux pour son église ! Ce n'est pas seulement individuel4.

Frères et sœurs, si je peine dans ma vie avec Dieu, dans mon obéissance, ma maison en souffre ; et mon église aussi. Si je suis béni, ma maison est bénie et mon église aussi !

Je le redis : une grande partie des difficultés rencontrées dans l'Eglise ont leurs racines dans le vécu au niveau des maisons. C'est dans les maisons que les solutions ou les résolutions doivent être trouvées, bien souvent.

2. La notion de discipulat

J'ai dit que le vécu à la maison avait un fort impact sur le vécu de l'église. L'inverse est également vrai. Tout ce qui concerne l'éducation des enfants – à quelques points près – est assez semblable à ce qui concerne le discipulat dans l'Eglise. En un sens, nous en avons un exemple avec ces paroles de Jésus : Le Fils ne fait que ce qu'il voit faire au Père, et tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement (Jn 5.19).

Ainsi, dans une église qui pratique un vrai et bon discipulat (écoute, respect, esprit de repentance et de pardon, obéissance de la foi, marche dans la lumière, soumission aux autorités, sens des responsabilités, esprit de service, pédagogie des modèles, etc.), il ne serait pas vraiment nécessaire de faire de l'éducation des enfants un sujet à part : la chose découlerait naturellement du vécu.

En d'autres termes, plus une église sera conséquente dans sa dimension de “communauté de disciples”, plus l'éducation des enfants sera naturelle et féconde. Ce que les enfants observeront les enseignera, plus que tous les discours. Plus une église s'éloignera de ce modèle, plus l'éducation des enfants sera fastidieuse et aléatoire.

Que peuvent observer les enfants dans la maison, dans l'Eglise ? Est-ce que cela les touche ? Est-ce que cela leur fait envie ? Est-ce que cela les enseigne ?

Certains aspects, il est vrai, appartiennent en propre à l'éducation des enfants : l'obéissance prompte (Ep 6.1), la répréhension immédiate (Hé 12.9-11), la correction physique (Pr 23.13 ; 29.15).

3. Nous sommes tous des pères et des mères

Même les célibataires ? Oui. Même ceux qui n'ont pas d'enfant ? Oui. Ce point est très important. Jésus n'a pas eu d'enfant, mais il dit au paralytique qu'il guérit : Mon enfant... Paul n'avait pas d'enfant, mais il appelle plusieurs fois Timothée : Mon enfant ! et Timothée n'était pas un enfant. Jean n'avait pas d'enfant, mais il écrit plusieurs fois : Petits enfants, je vous écris ces choses... et il n'écrivait pas à des enfants ! Il y a donc une paternité et une maternité qui dépassent le cadre restreint de la famille5.

Déjà, Eve porte un nom qui signifie mère de tous les vivants (Gn 3.20). Abraham n'a eu qu'un fils, mais il est appelé père d'une multitude (Gn 17.4-5). Dans le cadre de l'Eglise, Paul écrit à Timothée (qui est ancien) : Ne réprimande pas rudement le vieillard, mais exhorte-le comme un père, les femmes âgées comme des mères (1 Tm 5.1-2). Nos frères et sœurs africains le vivent ainsi.

Un enfant de 10 ans qui donne la main à son petit frère ou à sa petite sœur de 6 ans pour traverser la route est déjà en train de développer une sorte de paternité ou de maternité positive, de la part de Dieu. De la part de Dieu (et non à la place de Dieu), c'est là une formule clé pour notre sujet.

Plus une église comprend d'hommes et de femmes qui, quel que soit leur âge et leur statut familial, développent cette dimension paternelle ou maternelle de manière juste, équilibrée (ni déficiente ni excessive), plus l'éducation des enfants par les parents sera facilitée. C'est le fruit de la dynamique des modèles, qui renvoie à Dieu ; c'est le fruit de l'unité qui conforte l'autorité et devient persuasive.

Il va de soi que, sauf cas particuliers, personne ne prend littéralement la place des parents directs. Il ne s'agit pas de cela.

4. Un père ET une mère

a. L'égalité. (Je parlerai de la différence plus tard). Beaucoup de ceux qui critiquent la Bible ne l'ont jamais lue ou ont retenu un verset ou deux qui les a choqués. Il est facile de faire de la culture judéo-chrétienne la racine de tous les maux. Cela n'empêche pas ses détracteurs de profiter tous les jours de l'apport immense que cette culture a permis pour notre civilisation. Parmi ces apports, il y a le principe d'une égalité de nature et de dignité entre l'homme et la femme. La Réforme du XVIème siècle, qui a remis en honneur la lecture de la Bible, a aussi créé des écoles pour les garçons et pour les filles, bien avant la République !

Le texte de référence, sur ce sujet, n'est autre que le premier chapitre de la Genèse, notamment les versets 26 à 28 : Dieu créa l'Homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Dieu les bénit...

Que voyons-nous ? L'homme et la femme sont tous les deux créés à l'image de Dieu (et donc dotés de parole). Ils sont ensemble appelés à dominer sur l'ensemble de la création (v. 27). Précisons que cette domination, ici, n'est pas appelée à s'exercer de l'homme sur la femme, mais de l'homme et de la femme sur la création, de la part de Dieu. Il y a l'affirmation d'une égalité fondamentale entre l'homme et la femme dans ce chapitre.

La genèse d'une histoire en dicte l'orientation : cette égalité – avec la réciprocité qu'elle suppose – est visible tout au long de la Bible. Je cite quelques versets : Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi, dit la femme du Cantique des cantiques (6.3).

Et l'apôtre Paul ? Que n'a-t-on pas dit sur lui ! Je le cite : "Que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari ; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme. Ne vous privez pas l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord, pour un temps, pour vous attacher à la prière ; puis retournez ensemble..." (1 Co 7.2-5). Parfaite réciprocité. C'est écrit il y a 2000 ans.

Deux chapitres plus loin, dans cette même lettre, Paul va cependant introduire une différence de statut assez nette entre l'homme et la femme ; et pour éviter un mauvaise usage de cette différence, il rappelle encore une fois l'interdépendance : "Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est pas sans l'homme, ni l'homme sans la femme. Car de même que la femme a été tirée de l'homme (à la Création), de même l'homme existe par la femme (à chaque naissance), et tout vient de Dieu" (1 Co 11.11-12). Je trouve cela magnifique.

b. Et pour ce qui est de la parentalité ? Je cite le livre des Proverbes : Ecoute, mon fils, l'enseignement de ton père et ne rejette pas l'instruction de ta mère, car c'est une couronne de grâce pour ta tête (1.8 ; 6.20 ; 23.22, 25). Il y a bien une vocation commune, un mandat commun, un même honneur dus au père et à la mère, comme Genèse 1 le dit.

La présence des deux parents apparaît joliment dans le seul récit que nous ayons de l'enfance de Jésus. Jésus a 12 ans. Son père et sa mère sont là (pas seulement sa mère), et Luc écrit que Jésus descendit avec eux, et il leur était soumis (Lc 2.51). On voit que la soumission de cet enfant à son père et à sa mère est favorable à sa maturité : Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes (2.52).

La présence des deux parents est superbement rappelée aussi par Paul : Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste. Puis, il cite le Décalogue : Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre (Ep 6.1-3).

Certains diront que la Bible décrit des situations idéales... Pas vraiment : les parents de Jésus ont cherché leur enfant de 12 ans pendant 4 jours ! - Oui, mais les deux parents étaient là. C'est vrai. Cependant, il est beaucoup question de veuves et d'orphelins dans la Bible... Pour les situations où un des deux parents est absent (physiquement ou moralement), la notion de maternité et de paternité partagée que nous avons évoquée, la notion de discipulat qui a aussi été mentionnée, sont des éléments de réponse importants.

_________________

 

Annexe

 

La niche sensorielle 

Dans son livre : La nuit, j'écrirai des soleils (Odile Jacob, 2020), le neuropsychiatre Boris Cyrulnik explique que pour se développer, l'enfant a besoin d'un environnement favorable, rassurant, qu'il appelle la niche sensorielle.

Dans nos sociétés occidentales, cette niche est finalement très restreinte, avec les deux parents et les enfants. Si un des deux parents vient à manquer, la carence est presque inévitable.

Dans les cultures asiatiques ou africaines, la niche sensorielle est plus étendue, comprenant les oncles et tantes et parfois une partie de la tribu. Qu'un des parents vienne à manquer, la carence sera beaucoup moins douloureusement ressentie.

Le fait que les parents de Jésus aient marché toute une journée avant de s'apercevoir que leur enfant de 12 ans n'était pas avec eux semble montrer qu'au Proche-Orient, la 'niche sensorielle' était aussi assez large. Cela n'empêche pas de lire que Jésus était soumis à ses deux parents (Lc 2.51).

Cette observation va dans le sens de ce que j'ai appelé une parentalité partagée : dans la communauté (ecclésiale), tout homme a une certaine vocation paternelle, même s'il n'est pas père, et toute femme a une certaine vocation maternelle, même si elle n'est pas mère.

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 Notes :

1Remarquer que c'est la même chose dans les relations souvent difficiles entre les hommes et les femmes, je ne vous apprends rien. Le problème, ce n'est pas l'homme, ni la femme. C'est le péché dans la vie de l'un et de l'autre.

2Je pense au slogan du Planning familial : Un enfant si je veux, quand je veux.

3 Même chose pour les anciens et les diacres dans l'église.

4En Josué 7, le peuple tout entier connaît une défaite à cause d'une transgression dans la maison d'Acan. La maison est un lieu prioritaire. Cela signifie-t-il que ce sera nécessairement aisé ou couronné de succès ? Malheureusement non. Mc 6.4.

5Voir l'annexe 1 sur la niche sensorielle.

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Commentaires
P
Quelques mots supplémentaires à propos de l'interdépendance. Car cela va plus loin que ce que vous en dites succinctement. Notre Père céleste étant complétement "cinglé" selon les considérations philosophiques de logique cartésienne dans laquelle nous sommes biberonnés depuis notre entrée à l'école. En effet c'est Lui qui crée non seulement la différence des sexes (dont vous parlez) mais encore toutes les différences que nous rencontrons dans la vie, différence d'opinion, de classe ethnique ou sociale... etc. Toutes les différences.<br /> <br /> <br /> <br /> Et de ces différences, sources de dangers, de conflits potentiels selon notre regard humain, il y voit Lui le contraire! Une ouverture vers une fécondité dans laquelle son souffle habite, une fenêtre sur sa paternité plurielle, nous appelant dans l'acceptation de nos différences à poursuive l'enfantement de son œuvre de création du monde. Et ça ce n'est pas de la philosophie, qui elle se construit plutôt il me semble dans le "même" selon la logique de Platon, ou de la "gnose" de idéal maçonnique en autre. Dieu est unique certes mais il est pluriel, il n'y en a qu'un c'est entendu, mais il y a différentes façons de le voir, même dans d'autres religions. Chez les musulmans par exemple, qui ne sont pas très éloignés de nous, mais sans doute aussi dans d'autres cultures comme les bouddhistes? (je ne sais pas au juste puisque je n'en ai pas l'expérience personnelle)<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense qu'il faudrait parler de la vérité plurielle de l'Eternel, en ce sens qu'elle dépasse ce que nous pouvons en saisir individuellement. Etant responsables les uns des autres, et plus particulièrement de nos ennemis en l'occurrence, appelés même à prier pour eux! Car il ne faut pas enfermer Dieu dans des pensées ajustées au format de notre petite intelligence, mais se saisir de toutes les invitations à rompre les murailles que nous y avons élevées pour nous protéger. Dans ce chemin de fécondité, on marche à l'aveugle mais sans risque, puisqu'on est dans les mains de l'Eternel (Ps 23), c'est Lui qui nous tient par la main.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis peiné que tant de chrétiens, du moins ceux qui se définissent ainsi, ne sachent pas que Dieu est pluriel par nature, sujet fondamental dans la vie spirituelle. Ainsi par exemple à propos de la compréhension de l'œuvre expiatoire de Jésus en croix, qui est si souvent présentée dans une logique cartésienne au point que l'on se fera vertement rabrouer par des pasteurs zélés Bible en mains, dans la suite du zèle de curés - de mon point de vue - avec qui ils partagent la même lecture étroite. Ne lui prêtant que leur explication personnelle, alors que la Bible ouvre justement tant de pistes de lecture, lorsqu'on est un peu familier avec elle. <br /> <br /> <br /> <br /> De mon point de vue, c'est là une des clefs de la division actuelle des églises secondaire à la séduction de notre intelligence par la logique, qui voudrait (par principe) que Dieu y soit enfermé. Ainsi selon moi la croix n'efface pas nos péchés, comme elle le veux le croire en conformité à son architecture cartésienne, mais jésus y détruit le mal, ce qui est bien différent. Et c'est seulement si à notre tour nous le détruisons avec Lui en renonçant à nous mêmes (comme Lui) qu'alors nous participons à sa rédemption avec Lui (cf Col 3). Mais mourir à soi-même c'est moins drôle que d'accepter que Jésus meure à notre place, n'est-ce pas? Mais si on meure à soi-même, on accepte alors les autres dans leur différences plurielles en reconnaissant que ce sont nos frères.
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