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Le blog de Charles Nicolas
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  • Dans une société déchristianisée où les mots perdent leur sens, où l'amour et la vérité s'étiolent, où même les prédicateurs doutent de ce qu'ils doivent annoncer, ce blog propose des textes nourris de réflexion biblique et pastorale.
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3 juillet 2020

Notre Père - Annexe (2)

 

 

Annexes (2)

 

9. Le coeur

Mon fils, donne-moi ton coeur” (Prov. 23.26). C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous” (Jc 4.5).On comprend que le coeur est le lieu où l'essentiel se joue. C'est dans le coeur qu'est l'obstacle : “C'est ducoeurqueviennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies” (Mt 15.19). Corriger l'apparence des choses ne changera donc rien.

C'est dans le coeur que la vie de Christ (qui atteste la réalité du Royaume de Dieu) est restaurée : Celui qui croit en moi, desfleuvesd'eauvivecouleront de son sein, comme dit l'Écriture”(Jn 7.38). “L'amour deDieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné” (Ro 5.5).

En désignant ainsi le coeur, il s'agit de rappeler que si le Règne de Dieu concerne mon être tout entier, cela ne peut se réduire à une démarche cérébrale ou sentimentale seulement. Il faut aller plus profond.

La Bible nous dit que la bouche est – en un sens – la porte du coeur :Car il n'y a point de sincérité dans leur bouche; leur coeurest rempli de malice” (Ps 5.9).Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sentiments de mon coeur, ô Éternel, mon rocher et mon libérateur !” (Ps 19.14). “C'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut” (Ro 10.10). Que Dieu veuille révéler à chacun de nous la réalité du coeur.

____________

 

10. La prière du disciple

Il faut vouloir tout ce que Dieu veut

Ô mon très miséricordieux Sauveur ! Accorde-moi ta grâce.

Qu'elle soit avec moi, qu'elle travaille en moi et qu'elle demeure en moi jusqu'à la fin.

Fais que je désire et que je veuille toujours ce qui t'est agréable ; que je n'aie point de volonté que la tienne, et que la mienne s'y conforme toujours.

Fais que je veuille tout ce que tu veux, que j'aime tout ce que tu aimes, que je rejette tout ce que tu rejettes ; en un mot, que ma volonté soit tellement soumise à la tienne que je ne puisse vouloir que ce que tu veux, ou ne pas vouloir ce que tu ne veux pas.

Accorde-moi la grâce de mourir à tout, d'aimer à être méprisé dans le monde pour l'amour de toi et à n'avoir pas de plus grand plaisir que d'y être inconnu.

Fais, mon Dieu, que je me repose en toi, et point en ce qu'on peut désirer hors de toi. Fais que mon coeur ne cherche de paix qu'en toi.

Tu es la véritable paix du coeur, tu es son repos ; hors de toi, il n'y a que trouble et inquiétude.

Je me reposerai et dormirai en paix en toi, ô mon Dieu, notre bien unique, souverain et éternel ! Amen.

(Thomas A. Kempis – 1380-1471 – Imitation de Jésus-Christ)

_______________

 

11. Confession de foi de Martin Luther

Je crois que Dieu m’a créé ainsi que toutes les autres créatures.
Il m’a donné et me conserve mon corps avec ses membres,
mon esprit avec ses facultés.
Il me donne chaque jour libéralement la nourriture,
le vêtement, la demeure et toutes les choses nécessaires à l’entretien de cette vie.

Il me protège dans tous les dangers, me préserve et me délivre de tout mal :
tout cela sans que j’en sois digne,
par sa pure bonté et sa miséricorde paternelle.

C’est ce que je crois fermement. (extrait)

________________

 

12 Dieu ta fidélité

                                            Dieu, ta fidélité va jusqu'aux nues,
                                            Plus vaste est ton amour que l'horizon.
                                            Ta tendre main est toujours étendue,
                                            Inépuisable est ta compassion.

                                                 Dieu, ta fidélité, ton immense bonté
                                                 Se renouvellent envers moi chaque jour.
                                                 Tous mes besoins, c'est ta main qui les comble.
                                                 Dieu, ta fidélité dure à toujours.

                                            Romance du printemps, or de l'automne,
                                            Neige hivernale ou saveurs de l'été,
                                            Tout l'univers à ta louange entonne
                                             L'hymne à ta grâce, à ta fidélité.

                                            Ta joie et ton pardon en abondance,
                                            Ta présence en mon cœur, ta chaude voix,
                                            Ta force à chaque pas, ton espérance,
                                            Par ta fidélité, tout est à moi.
(Thomas Chisholm, 1923 – JEM n°400)

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13. Et ceux qui sont démunis ?

Donne-nous aujourd'hui notre pain quotien. “Un chômeur peut-il prononcer cette demande ? demande Paul Wells. Assurément, car mieux que quiconque il peut mettre Dieu au défi d'être fidèle à ses promesses”. Il y a bien sûr des situations où la disette est la conséquence de comportements défaillants. Le paresseux ne devrait pas s'en prendre à Dieu s'il n'a pas ce qui est nécessaire (Pr 20.40 ; Ep 4.28).

Il y a aussi des périodes de notre vie pendant laquelle notre foi est éprouvée. “Je portais envie aux insensés en voyant le bonheur des méchants, écrit Asaph. Rien ne les tourmente jusqu'à leur mort, et leur corps est chargé d'embonpoint” (Ps 73.3-4). Mais un jour, Asaph comprend qu'il est impossible que Dieu ne se souvienne pas de ses promesses à ceux qui le craignent. J'ai été jeune, j'ai vieilli ; et je n'ai pas vu lejusteabandonné, ni sa postérité mendiant son pain” (Ps 37.25).

Dans l'Eglise, le diaconat et la diaconie (distincts de l'engagement humanitaire ou social) sont une manifestation concrète de la grâce de Dieu. “Si quelqu'un voit son frère dans le besoin et lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ?” (1 Jn 3.17s).

On peut lire aussi Mt 10.42 ; 25.35 ; Ro 12.13 ; 15.25-26 ; 2 Co 9.1, 12 ; Hé 6.10...

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14. Quand le pardon n'est pas demandé

Il convient de bien distinguer entre la disposition à pardonner et l'acte du pardon accordé à qui le demande, rappelle Paul Wells. Le pardon, pour être octroyé, implique deux acteurs dont un exprime regrets, repentance et, si cela est possible, désir de réparation. La disposition à pardonner, elle, ne concerne qu'une seule personne : l'offensé.

Ainsi, la bonne question à poser à la victime d'une offense n'est pas : Pardonnes-tu à celui qui t'a fait du mal ? mais : Es-tu prêt à pardonner si cela t'est demandé ?

La rencontre de Joseph avec ses frères, en Genèse 50.15-21, nous montre une sincère repentance de la par des frères qui reconnaissent qu'ils ont mal agi : Oh, pardonne le crime de tes frères et leur péché, car ils t'ont fait du mal ! (50.17). Le pardon de Joseph leur est accordé sans délai, avec des promesses.

Il est vrai qu'une pleine victoire sera reçue s'il y a demande de pardon et pardon accordé. Mais victoire il y a déjà, dans la vie de l'offensé dès lors qu'il est disposé à pardonner.

Si vous n'êtes pas prêts à pardonner, c'est que vous n'êtes pas vraiment allés au pied de la croix. Vous n'avez pas compris la grandeur du pardon que Dieu vous a accordé. En exerçant le pardon, vous avez la preuve que vous êtes vous-mêmes pardonné. Remerciez le Seigneur !” (Paul Wells).

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15. Prière de confession des péchés

          Seigneur Dieu, Père éternel,

          nous reconnaissons et nous confessons devant ta sainte majesté

          que nous sommes de pauvres pécheurs.

          Nés dans l’esclavage du péché, enclins au mal,

          incapables par nous-mêmes de faire le bien,

          nous transgressons tous les jours et de plusieurs manières tes saints commandements,

          attirant sur nous, en conséquence, la condamnation et la mort.

          Mais, Seigneur, nous avons une vive douleur de t’avoir offensé :

          nous nous condamnons, nous et nos vices, avec une vraie repentance ;

          nous recourons à ta grâce et te supplions de venir en aide à notre misère.

          Veuille donc avoir pitié de nous, Dieu très bon, Père miséricordieux,

          et nous pardonner nos péchés pour l’amour de Jésus-Christ, ton Fils, notre Sauveur.

          En effaçant nos souillures,

          accorde-nous aussi et nous augmente continuellement les grâces de ton Saint-Esprit,

          afin que, reconnaissant de plus en plus nos fautes,

          nous en soyons vivement touchés,

          nous y renoncions de tout notre coeur

          et nous portions des fruits de justice et de sainteté qui te soient agréables,

          par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

(Jean Calvin)

 

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